Ça y est le jugement est tombé. Les ultras du PSG ont été condamnés à de simples interdictions de stade et des amendes symboliques. Le match est gagné par les supporters contre le politiquement correct ambiant.
Le ministère public qui avait réclamé des peines de prison avec sursis doit être dégoûté, tout comme la Ligue et toutes les associations, clubs (PSG en tête) et autres parties civiles !
L’’humour « à la Desproges » déployé sur cette banderole n’était certes pas d’un très bon goût, mais d’ici à dire qu’il était insultant au point de mériter des sanctions exemplaires, il y avait un pas que la justice n’a pas franchi. C’est plutôt rassurant par les temps qui courent. Et puis quand on y pense, les blagues sur le blondes qui fusent un peu partout sont elles aussi d’un goût plus que douteux, pour ne pas dire carrément discriminatoires. Pourtant je n’ai jamais entendu un homme public s’en offusquer.
Plus sérieusement, cette affaire me rappelle dans un autre genre la polémique récente autour de la sortie d’Eric Zemmour sur les trafiquants de drogue. Le problème n’est pas qu’il ait tort ou raison (le débat est ouvert), le problème est que certaines sommités de la censure aient réagi aussi vivement contre ses propos.
De nos jours, manifestement, les ectoplasmes de la pensée collective tentent de bafouer la liberté d’expression sur les sujets sensibles qui touchent à la cohésion sociale ; Vous savez, ce fragile équilibre qui existe dans notre pays et dont l’émergence du phénomène communautaire en est l’inquiétant révélateur. Et si les autorités publiques déploient (elles, elles ont le droit !) autant d’énergie à combattre tout ce qui dépasse, la raison est simple : la société française vit une véritable crise identitaire. La tension va monter jusqu’aux prochaines élections présidentielles. Et ce ne sont pas les prières de la rue Myrha à Paris qui vont la faire retomber.
rue Myrha, un vendredi comme un autre |