Ça fait près de vingt jours que la catastrophe nucléaire de Fukushima s’est déclarée après cette terrible succession d’évènements incroyablement dévastateurs. Les indicateurs révèlent qu’aujourd’hui l’environnement de la centrale est fortement contaminé par la radioactivité, à tel point que les autorités japonaises commencent à prendre des dispositions de plus en plus fortes au niveau de la consommation d’eau et d’aliments dans la région de…Tokyo, à 250 km de là : "Etant donné que les substances radioactives ont augmenté à Tokyo après les chutes de pluie, le ministère a demandé aux distributeurs d'eau dans tout le pays de prendre de mesures", a expliqué un responsable sanitaire.
Plus alarmant encore quand Sakae Muto, le vice-président de Tepco, vous savez cette entreprise totalement dépassée par les événements qui démontre chaque jour un peu plus son incompétence, avoue qu’il n’a « pas de calendrier concret » et qu’il ne sait pas dans « combien de mois ou d’années » la situation sera de nouveau sous contrôle.
La route...du chaos: on y va tout droit |
En France le nuage radioactif est passé en milieu de semaine dernière sans conséquences pour nos contrées verdoyantes et ensoleillées à en croire les autorités compétentes. Peut-être…mais qu’en est-il une semaine plus tard alors que les émissions radioactives de Fukushima continuent de plus belles ? Et quand sera-t-il dans un mois si une solution n’est pas trouvée d’ici là comme cela a été évoqué récemment ? Et qu’en sera-t-il pour les voisins plus immédiats ? ça fout les chocottes !
Pour une fois (c’est bien la première), j’en appelle donc à la mondialisation : mondialisation des compétences et des ressources pour enrayer au plus vite ce désastre planétaire créé de toutes pièces par la folie humaine et que les japonais n’arrivent pas à enrayer seuls (eux qui fournissent 20% du des fournitures électroniques mondiales, c’est dire !). A problème mondial, solution mondiale. Il y a urgence.
La France est prête à envoyer des moyens comme des robots spécialisés. Elle attend le feu vert du Japon. C’est un début. Espérons seulement qu’ils soient plus efficaces que les robots de Tchernobyl qui s’étaient désintégrés sous l’effet de la radioactivité trop intense. Sinon il faudra envoyer des hommes, beaucoup d’hommes, et là, pas sûr que du côté d’Areva et d’EDF, ça se bouscule aux portillons pour un embarquement cauchemardesque au pays du soleil levant.