lundi 28 mars 2011

La Licra a la mémoire courte

Cette affiche est largement diffusée au Parc des Princes. Afin de lutter contre la violence de certains supporters, le président du PSG, Robin Leproux, a mis en place avec le soutien des pouvoirs publics un vaste plan de sécurité visant à éliminer les ultras les plus fervents. De ce point de vue c’est une réussite incontestable puisqu’il n’y a presque plus de vrais supporters (pas les footix !) pour venir voir jouer l’équipe de la Capitale. Il n’y a qu’à voir récemment les partisans du Benfica Lisbonne remplir en masse le stade de la Porte de Saint-Cloud. Quelle belle ambiance ! Bravo à eux.

Ce plan atteint son paroxysme quand la LICRA, par le moyen d’affiches, invite les spectateurs à dénoncer d’autres spectateurs qui auraient eu des comportements déplacés dans le but d’engager des poursuites judiciaires. L’histoire nous a pourtant montré les dérives que ce genre d’initiative malheureuse pouvait engendrer. Cette incitation à la dénonciation est particulièrement dangereuse. Elle est d'autant plus condamnable qu'elle est le fait d’un organisme qui, sous couvert de lutter contre les discriminations, n’hésite pas à utiliser des méthodes nauséabondes qui rappellent les heures les plus sombres de notre mémoire. Que la Licra laisse la police et la justice faire leur travail !