J’ai une dent contre la RATP :
- Les wagons bondés, pas qu'aux heures de pointe
- Les attentes interminables le soir (jusqu’à 15 minutes !)
- Les grèves à répétition
- Pour les (trop) fréquents problèmes techniques et incidents voyageurs accompagnés des insupportables annonces « veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée », sous-entendu démerdez-vous si vous avez des rendez-vous ou autres activités d’importance, ce n’est pas notre affaire.
- La saleté des trains
- Les « roms » qui passent leur temps à casser les oreilles en reprenant de vieux morceaux massacrés
- Les malheureux SDF qui quêtent dans les travées du métro parisien avec toujours le même discours désespéré et désespérant
- L’insécurité qui règne dans certaines stations notamment les soirs de week-end (La Fourche c’est pas mal dans le genre le samedi soir)
- Une armée de contrôleurs qui se prennent pour des Rambo (sans cervelles)... J’ai moi-même un souvenir amer d’une rencontre avec une de ces bandes un jour d’hiver. Prenant pour la première fois le nouveau Tramway, j’ai oublié de composter mon billet. C’était le matin, je n’étais pas très bien réveillé et il n’y avait aucune signalétique pour la validation des titres de transport, ni aucun agent bien sûr pour vous informer. Certes, ce ne sont pas des excuses, mais un peu quand même. Alors je suis monté au milieu du tramway, je me suis assis avec un carnet de tickets entier dans mon portefeuille sans même songer à composter le précieux sésame que j’avais bien au chaud dans ma poche…et c’est le drame !
Quelques encablures plus loin, un contrôle. Les cow-boys montent en encerclant les voyageurs. Vient mon tour. Je tire machinalement le titre de transport de ma veste et le présente à l’agent. Celui-ci me fait justement remarquer qu’il n’y a pas eu validation, ce que je concède volontiers. Je lui dis alors qu’il s’agit d’une simple omission et que je vais immédiatement le composter. Pour lui prouver ma bonne foi, je lui montre le carnet entier que j’ai acheté la veille (j’ai encore la facture sur moi). Rien à faire, ce vampire du transport n’a qu’une idée en tête, vider mon portefeuille. Je me retrouve ainsi sur le quai de la station suivante entourée d’une dizaine de géants verts incapables de comprendre le grotesque de la situation. Au final je suis arrivé un bon quart d'heure en retard à mon rendez-vous (sympa les gars !) et j’ai dû payer une amende salée.
- Et tout ça pour un prix en forte augmentation : par exemple le tarif du pass Navigo zone 1&2 est passé de 56,50 €en 2010 à 60,50 € cette année !!!
Quelques encablures plus loin, un contrôle. Les cow-boys montent en encerclant les voyageurs. Vient mon tour. Je tire machinalement le titre de transport de ma veste et le présente à l’agent. Celui-ci me fait justement remarquer qu’il n’y a pas eu validation, ce que je concède volontiers. Je lui dis alors qu’il s’agit d’une simple omission et que je vais immédiatement le composter. Pour lui prouver ma bonne foi, je lui montre le carnet entier que j’ai acheté la veille (j’ai encore la facture sur moi). Rien à faire, ce vampire du transport n’a qu’une idée en tête, vider mon portefeuille. Je me retrouve ainsi sur le quai de la station suivante entourée d’une dizaine de géants verts incapables de comprendre le grotesque de la situation. Au final je suis arrivé un bon quart d'heure en retard à mon rendez-vous (sympa les gars !) et j’ai dû payer une amende salée.
- Et tout ça pour un prix en forte augmentation : par exemple le tarif du pass Navigo zone 1&2 est passé de 56,50 €en 2010 à 60,50 € cette année !!!
Aussi quand un internaute aguerri propose un service d'aide sur le site incidents-RATP.com en offrant la possibilité de signaler depuis leur mobile des incidents sur le réseau de transport francilien afin de permettre aux usagers de mieux s'organiser, je ne peux qu'applaudir.
La RATP pourtant ne l’entend pas de cette oreille. Probablement jalouse de ne pas avoir eu elle-même cette super idée, elle menace de poursuivre en justice ce dangereux cyber-pirate pour utilisation abusive de la marque RATP et risque de fournir des informations erronées sur les incidents du réseau.
Une fois de plus elle a tout faux. Une attitude autrement plus intelligente et constructive aurait été de proposer à ce développeur ingénieux d’intégrer son application dans les systèmes de prévention de la Régie.
Elle a raté là une belle occasion de redorer son image désastreuse. Pire, c’est l’effet inverse qui se produit. A croire qu’il n’y a que des débiles à la RATP.