dimanche 27 février 2011

RATP: Réseau Anarchique pour Titi Parisiens

J’ai une dent contre la RATP :
-         Les wagons bondés, pas qu'aux heures de pointe
-         Les attentes interminables le soir (jusqu’à 15 minutes !)
-         Les grèves à répétition
-         Pour les (trop) fréquents problèmes techniques et incidents voyageurs accompagnés des insupportables annonces « veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée », sous-entendu démerdez-vous si vous avez des rendez-vous ou autres activités d’importance, ce n’est pas notre affaire.
-         La saleté des trains
-         Les « roms » qui passent leur temps à casser les oreilles en reprenant de vieux morceaux massacrés
-         Les malheureux SDF qui quêtent dans  les travées du métro parisien avec toujours le même discours désespéré et désespérant
-         L’insécurité qui règne dans certaines stations notamment les soirs de week-end (La Fourche c’est pas mal dans le genre le samedi soir)
-         Une armée de  contrôleurs qui se prennent pour des Rambo (sans cervelles)... J’ai moi-même un souvenir amer d’une rencontre avec une de ces bandes un jour d’hiver. Prenant pour la première fois le nouveau Tramway, j’ai oublié de composter mon billet. C’était le matin, je n’étais pas très bien réveillé et il n’y avait aucune signalétique pour la validation des titres de transport, ni aucun agent bien sûr pour vous informer. Certes, ce ne sont pas des excuses, mais un peu quand même. Alors je suis monté au milieu du tramway, je me suis assis avec un carnet de tickets entier dans mon portefeuille sans même songer à composter le précieux sésame que j’avais bien au chaud dans ma poche…et c’est le drame !

     Quelques encablures plus loin, un contrôle. Les cow-boys montent en encerclant les voyageurs. Vient mon tour. Je tire machinalement le titre de transport de ma veste et le présente à l’agent. Celui-ci me fait justement remarquer qu’il n’y a pas eu validation, ce que je concède volontiers. Je lui dis alors qu’il s’agit d’une simple omission et que  je vais immédiatement le composter. Pour lui prouver ma bonne foi, je lui montre le carnet entier que j’ai acheté la veille (j’ai encore la facture sur moi). Rien à faire, ce vampire du transport n’a qu’une idée en tête, vider mon portefeuille. Je me retrouve ainsi sur le quai de la station suivante entourée d’une dizaine de géants verts incapables de comprendre le grotesque de la situation. Au final je suis arrivé un bon quart d'heure en retard à mon rendez-vous (sympa les gars !) et j’ai dû payer une amende salée.

-         Et tout ça pour un prix en forte augmentation : par exemple le tarif du pass Navigo zone 1&2 est passé de 56,50 €en 2010 à 60,50 € cette année !!!
     Aussi quand un internaute aguerri propose un service d'aide sur le site incidents-RATP.com en offrant la possibilité de signaler depuis leur mobile des incidents sur le réseau de transport francilien afin de permettre aux usagers de mieux s'organiser, je ne peux qu'applaudir.
La RATP pourtant ne l’entend pas de cette oreille.  Probablement jalouse de ne pas avoir eu elle-même cette super idée, elle menace de poursuivre en justice ce dangereux cyber-pirate pour utilisation abusive de la marque RATP et risque de fournir des informations erronées sur les incidents du réseau.
Une fois de plus elle a tout faux. Une attitude autrement plus intelligente et constructive aurait été de proposer à ce développeur ingénieux d’intégrer son application dans les systèmes de prévention de la Régie.
Elle a raté là une belle occasion de redorer son image désastreuse. Pire, c’est l’effet inverse qui se produit. A croire qu’il n’y a que des débiles à la RATP.

mercredi 16 février 2011

La France peut-elle encore donner des leçons au Mexique ?

Hier je lisais l’interview d’un journaliste mexicain expliquant, au sujet de l’affaire Florence Cassez, qu’il y a une grande similitude entre le Mexique et la France au niveau…des élites ; pas seulement par leur degré d’éducation, de connaissances et de compétences, mais surtout par leur aptitude somme toute assez naturelle à utiliser les ficelles des petits arrangements entre "amis". En réalité, la grande différence entre les deux pays se ferait à la base.
Au Mexique, cette dernière profite et participe à son échelle au système mafieux (un policier peut rapidement fermer les yeux sur une contravention de vitesse ou d’alcool contre quelques pesos…). La France, quant à elle, est intransigeante pour le citoyen lambda, cherchant à montrer au monde sa totale probité. La politique routière ultra répressive de Brice Hort"fire", celui qui enlève les points plus vite que son ombre, n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais tellement représentatif. J’aurais aussi pu parler des nouvelles techniques policières utilisées pour nous surveiller dans nos moindres faits et gestes : nom de code ST(SI)² pour Service de Traitement des Systèmes d’Informations de la  Sécurité Intérieure.
Une des affiches de la campagne FNE
Au pays des droits de l’homme, seules les élites peuvent jouer. Ce n’est pas Olivier Marleix qui me fera dire le contraire. Ces derniers jours, MAM nous a montré son intérêt. Que dire également des allégeances faites par Bertrand Delanoë à Max Guazzini et consorts, le premier privilégiant les beaux professionnels bien musclés du second moulés dans leur maillot ridicule…à la jeunesse sportive de l’ouest parisien ? Les exemples sont légions.
Alors certaines mauvaises langues fatalistes diront que ce n’est pas nouveau. La nouvelle du jour devrait pourtant les faire réfléchir. Elle ne fait que renforcer ce sentiment de décrépitude puisque désormais, même les décisions de justice sont outrepassées: la campagne d’affichage de France Nature Environnement (ci-dessus) visant à dénoncer les excès de l’agriculture industrielle a en effet été bizarrement amputée de trois visuels qui avaient pourtant fait l’objet d’un référé remporté par l’organisation. Cette dernière demande que l’affichage initialement prévu dans trois grandes stations du métro parisien soit respecté. Cet "oubli" cacherait-il quelques intérêts en jeu ? Bizarre, vous avez dit bizarre…
Alors oui, la France est toujours en mesure de donner des leçons au Mexique…en matière d'arrogance !

samedi 5 février 2011

Le politiquement correct nuit gravement aux libertés

Ce samedi le PSG se rend à Rennes dans le cadre du championnat de France de football. Outre l'aspect sportif important de ce match, c'est une fois de plus l'actualité des supporteurs du club de la capitale qui retiendra l'attention. En effet sous la pression des pouvoirs publics, les dirigeants rennais ont adressé un courrier d'annulation des billets aux "parisiens" qui avaient prévu d'aller voir le match au stade de la Route de l'Orient.

Oh le vilain supporter !
 Un an après le dramatique affrontement entre supporteurs avant le choc PSG-OM, les mesures discriminatoires à l'encontre des parigots au sens large demeurent sans qu'aucune personnalité politique ou autre ne s'en offusque, et alors même qu'il n'y a pas eu le moindre incident depuis. Ces poltrons du politiquement correct ne méritent pas notre respect.

Heureusement les supporters, eux, n'en sont pas et ont décidé de réagir contre cette atteinte insupportable aux libertés en rappelant au club breton le caractère gravement discriminatoire de cette décision.
En effet le Code Pénal prévoit que le fait de refuser la fourniture d'un bien ou d'un service à une personne en raison de son origine est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende (articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal). Or nous sommes bien dans ce cadre puisque cette interdiction ne concerne que les gens originaires de Paris et de la région parisienne.

vendredi 4 février 2011

Moi Jean Raspail, roi des provocateurs

Jean Raspail a décidé de republier lundi prochain son roman prophétique « Le Camp des Saints ». C'est un évènement dont il est important de mesurer la portée.

Ce merveilleux auteur à qui l’on doit notamment le lumineux « Moi Antoine de Tounens, roi de Patagonie » ou encore l’émouvant « L’Anneau du Pêcheur » (j’en ai encore la chaire de poule), nous gratifie à cette occasion de quelques extras qui s’annoncent particulièrement savoureux : les 87 raisons qui pourraient faire qu’aujourd’hui, le célèbre romancier subisse les foudres judiciaires de quelques bandes d’emplâtres de la bienpensance.

En 1973 l'immigration ne posait pas problème et les lois Gayssot, Lellouche et Perben n'existaient pas. La loi (décidément que de lois !) de Jacques Chirac sur le regroupement familial promulguée en 1976 n’avait pas encore produit ses effets destructurants.

Depuis sa première édition, près de quatre décennies se sont donc écoulées avec leurs lots d’avilissements liberticides. Le procès Zemmour en est le dernier exemple navrant. Le sujet traité dans le présent livre est, et c'est malheureusement à dire, sulfureux par les temps qui courent: osez parler en 2011, en France, d’invasion migratoire relève du suicide intellectuel. Il faut bien avoir son talent romanesque et son courage pour se frotter à un tel défi.

Je suis curieux de voir ce que ça va donner.


jeudi 3 février 2011

Immobilier: la vérité est dans le mensonge

Sur le front de l'immobilier l'année devrait être plus calme que la précédente avec tout de même des augmentations de prix allant de 3% jusqu'à 10% selon la situation géographique, d'après les agents immobilier (fnaim) et les notaires. Que croire ?
 Une seule chose est sûre : les prix vont continuer à grimper en 2011. C’est d’ailleurs assez inquiétant pour... 2012.

Certes la situation du marché hexagonal n’est pas comparable à celle des Etats-Unis, du rêve américain et ses subprimes. Malgré tout certaines similitudes existent. En effet, pendant que l’Oncle Sam analyse les raisons de la crise, la France continue tranquillement son petit bonhomme de chemin selon un credo somme toute identique : achetez, ça va monter !

Le petit problème est que les taux d’intérêt commencent à montrer des signes de fatigue. Alors comment le marché va-t-il gérer une hausse ininterrompue des prix depuis plus de dix ans et une inversion de la courbe des taux ?
Compte tenu des fortes tensions observées notamment sur les marchés des matières premières, la Banque Centrale Européenne pourrait bientôt  revoir le niveau de son principal taux directeur, fixé aujourd’hui au niveau extrêmement bas de 1%; et ce, même si son président Jean-Claude Trichet fait mine de ne pas l’envisager.

La vérité est-elle dans le mensonge ?
Le retournement du marché de l’immobilier n’a jamais été aussi proche. Méfiance.