mardi 28 décembre 2010

Denis Baupin, le fou du vélo


Denis Baupin n'est pas bien. Certes je m’en doutais un peu. Aujourd’hui  j’en suis définitivement convaincu. Sa démence atteint les limites du supportable. Trop c’est trop ! Après, avoir mis une pagaille sans nom dans Paris avec des idées aussi saugrenues et dangereuses que faire rouler des vélos à contre-sens, sans parler des couloirs de bus qui défigurent totalement le boulevard du Montparnasse ou encore le sketch du Boulevard du Port Royal (je vous mets au défi de traverser à pied sans vous faire peur !). Etc…Le pire c’est qu’avec toutes ces mesures idiotes Paris arrive en tête des métropoles européennes les plus polluées. Bravo M. Baupin. Joli travail.
Après tant de succès, le « Khmer Vert » ose revenir à la charge ; Sa nouvelle lubie étant d’interdire la circulation à Paris et en Ile-de-France (ben voyons et pourquoi pas en France et en Europe. Il se prend pour qui ce type ?) de certaines catégories de véhicules. Les 4x4 et les grosses cylindrées sont évidemment visés mais aussi les véhicules diesels les moins récents.
Au-delà des aspects techniques facilement contestables (les 4x4 répondent aux mêmes normes européennes de pollution que les autres véhicules à moteur et sont la plupart du temps équipés de filtres à particules de série contrairement à de nombreuses petites berlines), M. Baupin s’en prend ni plus ni moins à la liberté de circuler, droit ô combien fondamental, puisqu’il s’attaque également aux « vieux » véhicules diesels produits avant 2007.
Selon cet enragé, nous devrions donc changer de voiture comme on change de chemise (pauvre porte-monnaie et bonjour l’écologie !) afin de satisfaire les exigences totalitaires des bobos verts et pouvoir aller travailler l’esprit tranquille. Car autant le dire tout de suite, oublions les transports en commun franciliens qui sont un véritable désastre. Pourtant, au départ, j’y étais plutôt favorable. Mais le constat est malheureusement implacable : les rames sont bondées aux heures de pointe, le soir il faut attendre le métro dix bonnes minutes, les wagons sont sales, plusieurs lignes sont à éviter la nuit, la carte Navigo augmente plus vite que l’inflation chaque année (plus de 60 € en zone 1-2 !!!), etc…Et quand j’ai dû prendre le RER pour aller travailler, j’en ai gardé un souvenir nauséabond. Quant au vélo, que je pratique avec un immense plaisir,  je ne suis pas assez fou pour risquer ma vie à chaque coin de rue. Et puis franchement, devant l’immensité parisienne, la bicyclette ne peut être au mieux qu’une solution d’appoint. Alors M. Baupin, comment comptez-vous vous y prendre pour inciter les gens à utiliser les transports collectifs? En écrasant les contribuables d’impôts en tous genres pour financer leur réhabilitation ?
En tant que grand démocrate, vous ne pensez qu’à interdire alors qu’il suffit d’inciter les gens à modifier leur comportement (la prime à la casse en est une illustration même s’il y a pas mal de choses à redire là-dessus). Tout ne peut pas se faire du jour au lendemain. Il faut savoir être un minimum patient et pragmatique. Enfin, je tiens à vous rappeler,  camarade, que les charrettes les plus « polluantes » (notion toute relative à comparer à un déplacement en avion aux … Maldives) subissent déjà une taxe supplémentaire pouvant atteindre 2 600 €. Au cas où vous l’ignoriez, cette charge est issue du Grenelle de l’environnement de messieurs Sarkosy, Borloo et …Hulot.  S’il vous venait à l’idée de chasser ces engins (pourquoi condamner les Ferrari, Porsche et autres Jeep qui roulent pourtant très peu en comparaison aux citadines ?), vous ne feriez alors qu’appliquer une double peine, contraire à l’esprit du droit français. Mais comme tout totalitaire qui se respecte, vous n’êtes pas à ça près.

Sur le même sujet, je vous invite à lire:
http://www.lepost.fr/article/2010/12/21/2347630_denis-baupin-veut-interdire-les-autoroutes-d-ile-de-france-aux-diesels.html

jeudi 16 décembre 2010

La révolution étatique a commencé

Deux classements d’un genre totalement différent, l’un venu de France et réalisée par L’Obsevatoire de la parentalité en entreprise auprès des jeunes de 14 à 17 ans, l’autre venu du magazine américain Time, sont révélateurs du profond bouleversement de nos sociétés que j’ai déjà évoqué dans de précédents billets. Cette fois je peux le dire : la révolution est en marche. Je ne parle pas ici de révolte blochévique ou anarchiste mais d’une révolution étatique et mondiale.

Bill Gates, Steve Jobs d’un côté, Mark Zuckerberg et Julian Assange de l’autre. Au final un seul gagnant : les nouvelles technologies et leur pouvoir salvateur.

Ces hommes symbolisent la liberté retrouvée (au moins dans un premier temps). Grâce à ces Jedis contemporains, l’espoir renaît. L’espoir d’écarter un empire capitaliste nuisible dans lequel la spéculation intensive a permis l’enrichissement hallucinant d’une petite minorité aux dépens de la masse paupérisée et déprimée. Que la technologie soit avec toi !


Un nouvel espoir
Aujourd'hui, le plus redoutable de ces combattants pour les puissants financiers et politiques du monde actuel est certainement Julian Assange. Après la chasse à l’homme ridicule orchestrée par les nations unies dans cette « noble » cause, il suffit de voir comment la direction de Time a décidé positionner le boss de Wikileaks, pourtant très largement en tête du vote des internautes, seulement en troisième position derrière Zuckerberg et…le mouvement du Tea Party. Aussi respectable et intéressant soit-il, ce choix porte encore la marque du politiquement correct si cher à aux élites financières et politiques, désireuses avant tout de conserver leur petit paradis terrestre, mais ne pouvant désormais totalement nier la réalité.

Gates et Jobs ont apporté la technologie. Zuckerberg a su formidablement l’utiliser en créant le premier véritable réseau social planétaire. Je crois que Julian Assange va encore plus loin en nous faisant prendre conscience de la puissance réelle de ces outils. Avec la maîtrise de l’information, la création d’une nouvelle forme de puissance étatique est dorénavant envisageable. Les nations sont dépassées car les frontières traditionnelles planétaires sont définitivement abolies par cette nouvelle forme de communication. Nous sommes à une période charnière de l’histoire humaine. Oui, la révolution est en mouvement.

Savoir où elle va nous mener, personne n’en sait rien et ça peut faire peur, il est vrai. Big Brother is watching you…
L’inconnu est effrayant pour l’homme, certes, mais également terriblement excitant. Nous devons sortir du système actuel qui a fait son temps et ses dégâts. A nous de trouver la meilleure voie si tant est qu’elle existe. La seule manière d’éviter les écueils trop dangereux est de conserver en notre fort intérieur une dose suffisante de spiritualité (ce qui fait de nous des êtres humains et pas des machines). Que la foi soit avec toi ! Et puis si nous ne savons pas encore où nous allons, nous savons au moins d’où nous sortons. C’est déjà pas si mal.

mercredi 8 décembre 2010

Ils sont fous ces Roms...hein ?

Les Roms envahissent Paris depuis plusieurs années maintenant. Rien de vraiment étonnant à cela puisque ce sont avant tout des nomades qui profitent de la politique libérale de circulation dans l’espace européen. Un va-et-vient  d’autant plus aisé qu’il est encouragé par le  discours politique bien connu : le mélange des populations favorise la paix et le développement.
Nous touchons là un point fondamental. Le mélange est le sens de l'histoire. Certes, mais pas n’importe comment, au risque de créer des déséquilibres dangereux au sein de la société. Quand la France accueille 200 000 nouveaux immigrants chaque année (sans compter les clandestins), il s’agit d’une politique « mixatoire » à marche forcée. Accueillir des migrants en fonction de critères économiques ou pour raisons politiques, cela fait partie de la bonne marche des pays. Cela ne veut pas dire pour autant que nous autres européens occidentaux devons être en perpétuelles journées portes ouvertes. Le dogmatisme des lumières a ses limites. Elles sont atteintes depuis un moment déjà. Les tensions autour du voile islamique en sont un premier signe calirement visible.

un jour de novembre en plein Paris - l'info libérée nov. 2010
 Les Roms focalisent aujourd’hui l’attention car ils véhiculent l’image de l'insécurité. Les Roms inquiètent. Ils font d’autant plus peur qu’ils sont nomades, donc incontrôlables, et ne cherchant nullement à s’assimiler au pays d’accueil. De ce point de vue, ils sont cohérents avec eux-mêmes puisqu’ils ne souhaitent pas le moins du monde s’installer, que ce soit en France, en Italie ni même… en Roumanie. Pourtant les nomades sont aujourd’hui si nombreux que l’on en viendrait à croire qu’ils se sont sédentarisés. Pour preuve, ils s’affichent dorénavant sur nos trottoirs avec leurs « propres » animaux domestiques !

C’est déjà  beaucoup de souffrir d'une politique migratoire périlleuse pour les fondements mêmes de notre modèle sociétal pour que nous ayons à subir en plus des agissements douteux envers nos chers compagnons à quatre pattes. D’où viennent tous ces animaux parfois tout petits (j’ai encore vu un chaton hier soir) ? De Roumanie probablement pas. Et que deviendront-ils une fois le temps de la quête terminé (ils sont si attendrissants...) ? Personne n’en dit mot et c’est bien dommage. Sûr qu’Idefix ne se satisferait pas d’une telle situation.

mercredi 1 décembre 2010

Cantona et Assange: la révolution sera mondiale ou ne sera pas

En appelant les citoyens à se mobiliser en retirant leur argent des banques, Eric Cantona provoque. Il n’en est pas à son premier coup de gueule mais celui-là mérite notre attention.

Christine Lagarde, qui n’est pas la première venue, a d’ailleurs vivement réagi. Preuve que l’appel de Canto ne peut laisser indifférent. Car si notre Ministre des Finances en personne l'a critiqué si promptement, c’est que le « King » de Manchester touche un point sensible de l’économie : le rôle des banques.

J’ai déjà abordé ce sujet dans le précédent billet. Après la chute du mur de Berlin et avec le mélange des genres (affaires et dépôts) dû à la déréglementation, les banquiers ont définitivement pris le pouvoir sur les politiques. Les états autrefois souverains sont désormais à la merci du système financier international : une banque est en difficulté et les états se mobilisent pour éponger les pertes afin de ne pas déstabiliser un système tout entier. Au lieu de laisser le marché se purger de lui-même comme le suggèrent les lois de l’économie du libre échange, les états entretiennent la gangrène qui gagne du terrain. Il faut dire que derrière ces multinationales sans scrupules se trouvent les citoyens et leurs dépôts. Pas évident de fermer une banque sans créer une panique généralisée.

Alors comment s’en sortir ? Evidemment l’idée de Cantona ne sera pas suivie des faits mais elle participe à une prise de conscience des dérives totalitaires des marchés financiers (c’est un comble) qui agissent hors de tout contrôle (à commencer par les banquiers eux-mêmes !).

La seule solution réellement efficace aurait été de réintroduire un cloisonnement entre les banques de dépôts et les banques d’affaires. Mais les politiques n’ont plus le pouvoir de décision malgré les gesticulations outrancières de certains (suivez mon regard…). Le plus beau témoignage de cette réalité est le maintien, avec l'arrivée d'Obama, des principaux décideurs financiers dans le micro-establishment qui gravite autour de la Maison Blanche: les exemples les plus célèbres sont ceux de Ben Bernanke déjà à la présidence de la Fed sous Bush, et de Henry Paulson, ex PDG de Goldman Sachs devenu secrétaire au Trésor des Etats-Unis en 2006, remplacé par son acolyte Tim Geithner en 2009. Les signes sont là.

Finalement Julian Assange a peut-être une partie de la solution. Les révélations de son site Wikileaks ébranlent la communauté internationale. Ce n’est qu’une première étape. En prenant prochainement pour cible une grande banque américaine (Bank of America pour ne pas la nommer), il joue gros. Alors difficile d’évaluer les intentions profondes du personnage à l’origine des plus grandes fuites de documents officiels, mais une chose est sûre, l’homme a des cartes en main qui peuvent changer la donne. S’il arrive à résister aux assauts de l’establishment, il rejoindra alors un nouveau cercle très fermé : celui des décideurs de la toile. Eric Cantona a trouvé là un allié de classe…mondiale. La révolution sera planétaire ou ne sera pas.